SINGLESPEED

 

 

 

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Débuter avec un développement modéré et mouliner sur le plat est une bonne façon d'appréhender le singlespeed dans la phase de la découverte, se dire que l'on récupère et que l'on aura pas d'autre choix que de gravir au train la prochaine difficulté permet de relativiser et de mieux comprendre la signification du mot gestion... Et de soigner son égo ! La pratique du singlespeed apporte un plaisir inagalé en cycle par son rendement optimun, son silence total par l'absence du bruit des renvois du ou des dérailleurs et par la finesse de l'utilisation lié au profil du parcours emprunté, qui commence bien souvent par le choix du tracé en lui-même, puis ensuite de la gestion subtile de la puissance limité du cycliste qui nécessite une adaptation permanente de l'effort et de la cadence du pédalage avec la retenue utile pour terminer le trajet souhaité!  le plaisir est décuplé et tous les adeptes de ce Vélo "tendance" vous le comfirmerons, le retour au source, difficile au départ vous récompensera bien au délà de ce que vous pouvez imaginer! A essayer sans retenue pour l'adopter définitivement................JL

http://en.wikipedia.org/wiki/Single-speed_bicycle

http://www.onegear.fr/  

http://www.sk1design-forum.com/viewtopic.php?t=6654

http://www.singlespeed.nl/

http://sheldonbrown.com/singlespeed.html

http://www.singlespeed-belgique.be/index.php

http://www.cyclofiend.com/ssg/all/index.html

http://www.cyclofiend.com/ssg/

http://www.cyclofiend.com/index.html

http://www.fixedgeargallery.com/

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 http://www.sk1design-forum.com/viewforum.php?f=6&sid=ebbd3ee0bb882b685bb4585076f888b6

http://www.sk1design-forum.com/index.php

http://www.charliethebikemonger.com/

 http://www.rocklobstercycles.com/xc_teamtigss.php

http://www.gussetbikes.com/gusset/viewcat_mtb.php?i=Hubs

http://gunnarbikes.com/newsletters/07-26-06.htm

http://www.m-gineering.nl/ssdrive.htm

http://extreme-shop.nazwa.pl/shop/index.php?cPath=59_51

http://www.peterwhitecycles.com/fixed.asp

http://www.sheldonbrown.com/harris/singlespeed.html

http://harriscyclery.net/itemdetails.cfm?ID=1848

http://harriscyclery.net/itemdetails.cfm?ID=1871

http://www.velotrainer.net/f_showroom.php?roomid=50

http://velorizontal.bbfr.net/forum-du-matos-f7/singlespeed-et-pignon-fixe-t3662.htm

 

Qu’est ce qu’un vélo singlespeed? (monovitesse)  > extrait du site : http://www.alternativebicycles.fr/


On distingue, sous l’appellation singlespeed, deux familles bien distinctes: Les produits pour la pratique dirt/street et ceux qui concernent la pratique polyvalente monovitesse, qu’elle soit orientée VTT ou Route.
Un singlespeed désigne communément un vélo destiné à une pratique polyvalente et doté d’une seule vitesse.
Les éléments qui distinguent particulièrement ces produits des autres vélos sont:

Le cadre
Il peut être conçu pour une utilisation uniquement mono-vitesse, mixte ( mono-vitesse ou dérailleur) ou dérailleur uniquement. Dans le cas d’un cadre dit "de singlespeed", il existe deux types de pattes arrières, le modèle horizontal ou semi-horizontal, et le modèle vertical semblable à ceux que l’on trouve sur les cadres de vélos à vitesses, ce dernier type de patte étant alors associé à un boîtier de pédalier monté sur excentrique.
Le cadre mixte polyvalent associe souvent des pattes verticales avec une patte de dérailleur et un boîtier sur excentrique.
Le cadre traditionnel nécessite, quant à lui, l’ajout d’un tendeur de chaîne à ressorts permettant d’avoir une tension de chaîne adéquate. L’option calcul de la longueur en fonction de la géométrie du cadre et des développements utilisés est par trop empirique et ne prend pas en compte l’usure et l’allongement de la chaîne à l’usage. Certains tendeurs proposent même une tension de chaîne vers le haut ou bien vers le bas.
Les matériaux les plus communément employés sont l’acier cro-mo, le Scandium et le titane. L’acier haut de gamme, correctement mis en œuvre et associé à une géométrie adéquate, permet de concevoir des cadres relativement légers, performants, confortables, solides, réparables facilement et peu onéreux (en comparaison des autres matériaux). Le Scandium est un alliage particulier d’aluminium qui associe des hautes capacités mécaniques à un poids très léger. Le titane bénéficie aussi de son faible poids, mais son module d’élasticité oblige le cadreur à opter pour des tubes d’une épaisseur bien supérieure à leur équivalent en acier, ce qui pondère fortement le gain de poids. C’est un métal rare et difficile à mettre en œuvre, ce qui explique le prix exorbitant des cadres titanes réalisés dans les règles de l’art. L’aluminium classique et le carbone ne sont pas ou très peu employés, le carbone étant parfois utilisé pour les bases et haubans. Leurs spécificités mécaniques, les contraintes liées à leur mise en œuvre et leur coût ne justifiant pas forcément leur emploi pour ce type de pratique.
Un cadre de singlespeed est généralement rigide, parfois même associé à une fourche rigide. La raison en est que les efforts fournis ne sont guère compatibles avec une suspension arrière, le pilote devant bénéficier de toute sa puissance et de toute la motricité. D’autres arguments existent et sont développés dans le paragraphe "Pourquoi un singlespeed" Sa taille est généralement inférieure au standard habituel, car la pratique du singlespeed est "sportive" et nécessite, particulièrement dans les côtes, de fournir des efforts violents. Un cadre plus petit sera plus rigide et offrira une palette de positions plus large.

Le moyeu arrière
Qui dit singlespeed dit une seule vitesse, un seul pignon. Ce pignon peut-être installé l’aide d’entretoises sur un moyeu conçu pour l’utilisation de plusieurs vitesses et le montage d’une cassette. Soit dit en passant, il est préférable d’utiliser un pignon conçu pour le singlespeed. Les pignons conçus pour être montés avec une cassette multi-vitesses bénéficient de chanfreins et de profils destinés à faciliter les changements de vitesses, ce qui, vous en conviendrez, peut être plus qu’embêtant dans le cas présent. En effet, l’utilisation de ce type de pignon par un utilisateur puissant provoquera des contraintes qui engendrerons des déraillements inopportuns, particulièrement en côte. Les moyeux multi-vitesses permettent, par la largeur de leur corps de cassette, une large plage de réglages de ligne de chaîne. Dans la famille des moyeux singlespeed, on distinguera le moyeu à cassette, le moyeu vis et le moyeu fixe, sans roue libre. Le moyeu à cassette est semblable au moyeu multi-vitesses, seule la largeur du corps de cassette est inférieure et permet de ne monter qu’un seul pignon sans empilement de rondelles de calage. Les possibilités de réglages de la ligne de chaîne sont aussi moins importantes. Les moyeux à vis permettent le montage de roues libres à vis de type BMX. Les roues libres de type BMX sont résistantes mais leur plage de denture est moins étendue et leur étanchéité est parfois pas aussi aboutie que le système à cassette. Certains possèdent un double pas de vis pour jouer sur le développement en retournant la roue arrière. Pour finir, les moyeux fixes, dont la spécificité, comme son nom l’indique, est de n’avoir pas de roue libre. Votre cadence de pédalage est directement liée à votre vitesse, sans possibilité de "débrayage" et de placement du pédalier dans le virage . Ce système, cher aux coursiers américains, apporte un réel gain au niveau sportif mais est à déconseiller en VTT sur des parcours accidentés…. Le must reste l’utilisation d’un moyeu fixe sur un vélo sans frein mécanique, les masses musculaires se chargeant de ralentir et de stopper l’équipage. A la limite de la légalité et plutôt extrême. Et pourquoi pas des courses de singlespeed/fixer/brakeless??
Les axes et les moyens de serrage de ces moyeux ont aussi leurs spécificités:
Il existe, bien entendu, le traditionnel blocage rapide, mais certains pratiquants lui préfèrent l’axe plein et fileté, bloqué au moyen de bons vieux écrous. En effet, dans le cas de blocages rapides, les riders puissants peuvent aussi "désaligner" une roue, même avec l’utilisation de tendeurs de chaînes. Les serrages par vis/écrou permet un couple de serrage supérieur et évite ces désagréments.
Les divers éléments précités sont les plus marquants quant à l’appartenance à la famille "singlespeed". Les autres pièces et accessoires ont des différences moins marquées mais ont aussi leurs spécificités:

Le guidon
Il sera large et rigide, l’effort occasionné par les ascensions nécessitant d’importantes tractions des membres supérieurs. A cet égard, des marques de singlespeed en proposent d’ailleurs en cro-mo, un matériau tombé en désuétude dans les milieux du VTT et de la ROUTE.

La potence
Elle sera rigide (because efforts…) et plutôt longue (because cadre court…) Les cadres étant le plus souvent très épurés (eh oui, les singlespeeders sont aussi parfois des esthètes…), certaines marques proposent des potences en chromo dont l’esthétique et la rigidité correspondent parfaitement au cahier des charges.

Le pédalier
La longueur des manivelles sera à adapter, les grands gabarits pouvant aller jusqu’à 180mm. Un bras de levier plus important facilitant les ascensions et l’utilisation de développements importants. Il existe des pédaliers spécifiques singlespeed (un seul plateau), mais on peut adapter des pédaliers triples ou doubles. Pour le VTT, l’entraxe de plateaux de 94mm semble le plus utilisé.

Les pneus
On les préférera cramponnés (pour l’accroche et la motricité)et d’un diamètre supérieur à 1,95 (pour le confort).

Les freins
Pour le VTT, l’efficacité et la fiabilité des freins à disques ne sont plus à démontrer. Certains pratiquants leur préfèrent néanmoins les V-brakes. It’s up to you, c’est çà l’esprit singlespeed, c’est aussi la tolérance.

La fourche
It’s up to you…..Quoique…. Une fourche rigide sur un cadre single ….. Quelle pureté!! Tout dépend où vous roulez.

La chaîne
Là, on touche à un des sujets qui revient le plus souvent (avec les développements et les matériaux du cadre). En deux mots: Une chaîne traditionnelle 3,32" pour 7/8 vitesses (pour le VTT), fonctionne parfaitement. Dans la plupart des cas, les soucis proviennent d’ailleurs. Les chaînes dites "spécial singlespeed (1/8", renforcées, ou de BMX ) n’apportent pas grand chose, mis à part des problèmes et du poids. Il faut bien sur éviter de mixer des produits neufs avec des produits usagés, les contraintes subies par le train roulant étant très importantes. N’oubliez pas que le train roulant est une des "clés" du plaisir de vos sorties. Donc, entretenez-le et changez-le assez souvent.

Les pédales
Eu égard aux efforts à fournir et aux spécificités de cette pratique, les pédales automatiques sont largement utilisées. Néanmoins, il existe quelques fanatiques des pédales plates.

 

 

Quels développements, pour qui et pour quelle pratique ?


Le développement des singlespeeds est le sujet "bateau" par excellence.

En VTT, le rapport typique (voire mythique) est le 32/16. Il est évident que sur un parcours vallonné, ponctué de quelques "coups de culs" et ne dépassant pas une durée de trois heures, un sportif aguerri pourra prendre du plaisir et effectuer une sortie gratifiante. Par contre, sur un profil plus accidenté, et à fortiori avec une durée dépassant les trois heures, il sera difficile de passer les difficultés sur le vélo et de boucler une sortie qui nous donnera envie de recommencer. Etre à l'agonie les trois quarts du temps et marcher à coté du vélo dans la moitié des côtes ne pousse pas généralement à persister dans cette voie. Donc, adaptons nos développements:
- 32x16 ou 34x17 ou 36x18 pour la pratique sur des parcours dont les côtes ne son pas trop longues, abruptes ou rapprochées.
- 30x17 ou 32x18 ou 34x20 ou 36x20 sur des profils dont les montées sont plus raides et laissent moins de temps pour récupérer.
- 30x18 ou 32x20 ou 36x22 pour les débutants et les sportifs occasionnels, sur des parcours vallonnés, avec des difficultés parfois raides mais laissant au pilote le temps de récupérer.

Sur la route, certains adeptes de la spécialité on adopté le 40x18, qui, paraît-il, permet d'effectuer des runs de plusieurs centaines de kilomètres et de passer jusqu'à plusieurs milliers de mètres de dénivelé positif...Mais l'approche reste la même que pour le VTT : vous de gérer !!

Débuter avec un développement modéré et mouliner sur le plat est une bonne façon d'appréhender le singlespeed, se dire que l'on récupère et que l'on aura pas d'autre choix que de gravir au train la prochaine difficulté permet de relativiser et de mieux comprendre la signification du mot gestion... Et de soigner son égo !

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